Florence Lazar
Florence Lazar © Julien Loustau

Portrait filmé

Florence Lazar

Florence Lazar (née à Paris en 1966) est artiste, cinéaste et photographe. Elle s’attache dans son œuvre à faire surgir des récits minoritaires dans des contextes géographiques et sociaux particuliers. Le recours à l’enquête et l’attention portée au processus de transmission de l’histoire sont au cœur de son travail.

L’exposition au Jeu de Paume propose une mise en perspective de son œuvre à travers une sélection de films et de photographies datant de 2000 à aujourd’hui.
L’artiste a réalisé un ensemble de films sur différentes situations issues du conflit en ex-Yougoslavie (la fin de la guerre, la chute de Milošević, la création d’une cour spéciale à Belgrade pour juger les crimes de guerre, la réécriture de l’histoire en République serbe de Bosnie).
Parallèlement, elle a exploré d’autres contextes géographiques et sociaux, en s’intéressant à la restructuration urbaine d’une ville de la banlieue parisienne, Montfermeil.

Conjointement à cette sélection d’œuvres anciennes, l’exposition dévoile 125 hectares (2019), la nouvelle création conçue pour l’occasion par Florence Lazar en Martinique. L’artiste y montre le combat d’une agricultrice pour un système qui tienne compte des spécificités et des besoins locaux.

Florence Lazar (born in Paris in 1966) is an artist, a filmmaker and a photographer. Her work focuses on creating awareness of minority narratives in specific geographical and social contexts. Investigation and attention to the way in which a story is passed on are central to her work.

The Florence Lazar exhibition at the Jeu de Paume provides a perspective on her work through a selection of films and photographs from 2000 to the present day. At the end of the 1990s, after the wars in former Yugoslavia, Florence Lazar grabbed a video camera and went to the scene. She had an urge to understand what had been going on in this country, which she felt close to because of her family history but at the same time foreign to because she lived in France and did not speak the language. But this is how she came to take up documentary as a genre and why it became a permanent feature of her work.