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The Last Days of British Honduras Image d'archive de la pièce de Ronald Tavel © New York Public Library

Catherine Sullivan & Farhad Sharmini : Nest I - The Last Days of British Honduras

Exposition présentée à l'Hôtel-Dieu Saint-Jacques, dans le cadre du Printemps de Septembre — à Toulouse

Du 24 septembre au 17 octobre 2010

Hors les murs

Pour le Printemps de Septembre, Catherine Sullivan et Farhad Sharmini présentent, à l’Hôtel-Dieu, un nouveau projet de film en deux parties, adapté de la pièce The Last Days of British Honduras de Ronald Tavel.

La face A (jours) est une adaptation filmique de la pièce The Last Days of British Honduras de Ronald Tavel. Le film, tourné en 16 mm, résume la pièce de Tavel écrite en 1971 et la transpose du Honduras britannique (actuel Belize) dans une géographie urbaine hivernale bien précise de Chicago. L’humour de Ronald Tavel et ses penchants simultanés pour la politique, l’homoérotisme,
le mysticisme et le tourisme atterrissent tout d’un coup à Chicago, où ils imprègnent une mise en scène fragmentée, tourmentée et parfois déjantée. Les deux artistes soutiennent que seul un dispositif aussi imparfait peut avoir du sens dans l’espace urbain américain, marqué par de multiples inégalités.
La pièce de Tavel se situe au Belize avant le référendum négatif sur l’indépendance et évoque la jungle par le biais des dialogues. Les thèmes de l’enlèvement et de la transfiguration y sont omniprésents. Dans l’adaptation, les artistes rematérialisent ce qui est supprimé par le biais des textures sonores des deux films, projetés dos à dos dans la salle d’exposition.

La face B (nuits) est l’adaptation scénique filmée de la pièce de Tavel, également réalisée par Farhad Sharmini et Catherine Sullivan. Des intervalles sont ménagés dans les bandes-son des deux films en fonction des divers rebondissements dans la pièce de Tavel. Cette orchestration fait naître une attente entre des éléments où l’on ne peut voir que des agrégats de désespoir postcolonial. La jungle de Tavel se retrouve dans le paysage glacial de Chicago et s’entremêle avec de nouvelles possibilités pour les formes d’humour, de confusion et de lassitude politique proposées par sa pièce.

Exposition coproduite par le Jeu de Paume et le Printemps de Septembre — à Toulouse