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Festival

Cycle de projections : Visible/invisible

Sélection de courts-métrages, dans l'auditorium

Dimanche 27 mars 2022 • 17:00

de 17h à 18h

Jeu de Paume - Paris

Collectif Los Ingrávidos : DANZA SOLAR, 2021, 4 min.
La danse est issue d’anciennes archives Super8 tandis que les plans du soleil ont été filmés en 16mm, générant plusieurs couches de superposition entre les éléments, et pointant ainsi vers l’évocation d’une transe solaire communautaire.

Denis Oppenheim, Disappear, 1972, 5 min 55 s.
Bande son partielle : « Cette partie de moi s’en va.. Elle s’en va ailleurs maintenant… Ma main n’est plus accessible à la vue… Je veux m’en aller… Je veux que cette partie de moi s’en aille… Je veux y aller… Je veux m’en aller… »

Carey Young, The Vision Machine, 2020, 20 min.
Des plans macro de surfaces vitreuses capturent des couches d’images, comme un monde intérieur et autoréflexif sans fin : les lentilles sont ici vues en train de regarder et de filmer des femmes, en relation avec des femmes produisant des lentilles.

Edith Dekyndt, Dead Sea Drawing, 2010, 4 min 40 s.
Dans Dead Sea Drawings, l’artiste filme la surface de la mer, sous laquelle elle place une feuille de papier blanc. Les ombres des minéraux présents à la surface de l’eau créent un dessin aléatoire, comme une variation infinie de dessins. Elle rappelle ainsi au spectateur que la mer et sa côte ont été témoins de centaines d’années d’histoire, de différentes religions, et sont pourtant toujours marquées par des entités politiques diverses.

Marinella Pirelli : APPROPRIAZIONE, A PROPRIA AZIONE, AZIONE PROPRIA, 1967-70 (1973), 6 min 34 s.
Basé sur la relation intime œil-corps-personne, Sole in mano est un jeu de petits gestes visant l’insistance de la vision. La caméra cadre un horizon tandis que la main de la cinéaste, jointe à son œil, tente de saisir la matière dont se compose la lumière. Le soleil devient un point, un cercle, une sphère : forme totale et obsessionnelle.

Harun Farocki : Parallel I, 2012 , 15 min 53 s.
Dans Parallel I, Harun Farocki déploie une petite histoire de la représentation et du graphisme dans les jeux vidéo.  Il remonte aux premiers jeux vidéos, dont les objets sont dessinés à partir de petites formes carrées, tandis que les images d’aujourd’hui réussissent à reproduire beaucoup plus de détails tels que le scintillement du soleil sur la mer ou le balancement d’un arbre au passage d’un personnage. L’artiste documente les effets de réel dans leur évolution et interroge leur signification.

infos pratiques

Tarifs : Plein : 6 € / Réduit : 4 € / Gratuité (Voir les conditions de réduction et de gratuité)
L’achat du Pass Festival donne accès à cet événement, mais la réservation d’un créneau horaire est obligatoire.