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Mura no fujin gakkyu | L’école des femmes d’un village Haneda Sumiko, 1957 © Kiroku Eiga Hozon Center

Cinéma

Conférence et projection de 3 films

Dans le cadre du cycle Prendre soin. Autour des films de Haneda Sumiko

Jeudi 17 novembre 2022 • 17:00

à 17h

Jeu de Paume - Paris

17h : Conférence de Mathieu Capel, historien du cinéma (université de Tokyo)
18h : Projection de 3 films

Kyōshitsu no kodomotachi | Les enfants dans la classe
Hani Susumu, Japon, 1954, 35 mm, noir et blanc, 30 min, vo st ang

Les enfants dans la classe a été tourné par Hani Susumu dans une école primaire. Sa méthode inédite anticipe les principes du cinéma-vérité et met de côté le scénario, abandonnant cette base de tournage antérieure aux prises de vue. Ainsi transforme-t-elle un film initialement pensé comme une étude sur la façon de discipliner des enfants turbulents en un portrait poignant. Dans les années 1960, Hani s’affirme comme l’un des plus importants représentants de la nouvelle vague japonaise.

Mura no fujin gakkyu | L’école des femmes d’un village
Haneda Sumiko, Japon, 1957, 35 mm (numérique), noir et blanc, 25 min vo st ang

La première œuvre de Haneda est un film de commande, réalisé dans le but de promouvoir l’éducation des femmes dans le Japon rural. La cinéaste passe plusieurs semaines dans le village de Iwane, travaillant avec des femmes dont le groupe de discussion sur les difficultés de la maternité devient l’objet du film. « À mon avis, explique Haneda, lorsqu’on tourne un film avec les habitants d’un lieu particulier, il ne faut pas oublier qu’on est en train de construire une relation à vie. »

Machi no seiji – Benkyo suru okaasan | Politiques d’une ville, l’apprentissage des mères
Tokieda Toshie, Japon, 1957, 35 mm (numérique), noir et blanc, 31 min, vo st ang

Avec Haneda Sumiko, Tokieda Toshie est l’une des rares femmes à avoir tourné des films documentaires au Japon pendant plusieurs décennies. À l’instar de sa consœur, elle commence sa carrière chez Iwanami Productions. Dans son premier film, Tokieda s’intéresse à un groupe de femmes (les « mères ») qui s’impliquent dans la vie politique locale. Elle expliquait dans un entretien que son manque d’expérience lui avait sans doute valu le poste de réalisatrice sur ce film, Iwanami cherchant un regard original.