Lewis Baltz, Textes

Le Jeu de Paume organise une présentation de l’ouvrage de Lewis Baltz, Textes, dont des extraits seront lus par Anne Bertrand, préfacière de l’édition française, et qui sera commenté par son traducteur, Bertrand Schefer.

Artiste utilisant la photographie comme médium, Américain établi en Europe à partir de 1985, Lewis Baltz (1945-2014) a écrit sur son propre travail (« Notes sur Park City »), sur celui de ses pairs (Robert Adams, Jeff Wall) ; sur la photographie (« La photographie américaine des années 1970 : « Too Old To Rock, Too Young To Die » ») et sur l’art (Burden et Sekula, Gonzalez-Torres), mais aussi sur le cinéma (« Un film sur Kim Novak »).
Ses essais sont parus, de 1974 à 2012, dans des livres et catalogues d’exposition ou dans des revues. Leur visée est théorique ou critique ; certains manifestent une pensée politique, d’autres une ambition littéraire.
Ainsi que le souligne Matthew Witkovsky dans son Introduction : « Dans ses écrits, Lewis Baltz conserve cette impulsion utopique caractéristique des meilleures avant-gardes, qui consiste à « utiliser » l’art – le faire, l’exposer, le penser – pour comprendre des changements historiques marquants, et il le fait avec autant de perspicacité que de simplicité. »
L’ensemble traduit la profondeur et la portée de sa réflexion, comme l’acuité de son expression.

Lewis Baltz, Textes, introduction par Matthew Witkovsky, préface à l’édition française par Anne Bertrand, traduit de l’anglais (États-Unis) par Bertrand Schefer, Haute école des arts du Rhin, Strasbourg, 2019, constitue la version française de l’anthologie Texts originellement publiée par Steidl à Göttingen en 2012.
Ce livre est le deuxième de la collection « Que dit l’artiste ? », inaugurée en 2011 aux éditions de l’école supérieure des Arts décoratifs de Strasbourg (aujourd’hui Haute école des arts du Rhin) par le livre de Tacita Dean, Écrits choisis 1992-2011.

Rencontre à l’espace éducatif du Jeu de Paume, le mardi 9 avril à 19 heures.
Entrée libre, dans la limite des places disponibles.