Saison 2026

L’année 2026 se profile riche en événements et rendez-vous variés et offrira un équilibre entre expositions monographiques et propositions thématiques, entre véritables découvertes et sujets plus repérés.

Dès le printemps, ce sont deux expositions consacrées à Martin Parr et Jo Ractliffe qui viendront prolonger l’exploration des écritures photographiques documentaires entamée en 2025 avec Luc Delahaye. Le projet Martin Parr sera l’occasion de relire l’œuvre d’un des photographes contemporains les plus en vue à la lumière des dérèglements environnementaux planétaires, des sujets que, sans militantisme mais avec persistance le photographe a abordé depuis quarante ans. Dans une veine très différente, en parallèle, le public pourra découvrir le travail encore trop peu montré en France de la photographe sud-africaine Jo Ractliffe, dans une exposition qui mettra en avant la façon dont cette dernière a articulé les dimensions diverses du paysage, de l’esthétique au politique.

À l’été, le contraste sera fort entre, au rez-de-chaussée, la rétrospective consacrée à Madeleine de Sinéty, figure peu connue de la photographie française, décédée il y a une quinzaine d’années et dont une grande partie du travail en couleurs, réalisé entre la France et les États-Unis, sera montré pour la première fois et, à l’étage, la collection de Sir Elton John et David Furnish : une proposition nous venant du Victoria and Albert Museum où une première version de l’exposition a été montrée en 2024, et qui mettra en lumière l’activité inlassable et la passion intacte de deux collectionneurs hors du commun.

Enfin, à l’automne, au moment où on célébrera, à travers la figure de Nicéphore Niépce, les 200 ans de la « première » photographie, le Jeu de Paume a choisi de présenter une grande exposition thématique : une première tentative de dresser une histoire photographique des émotions, de l’invention de la photographie à nos jours, à travers images d’artistes, de scientifiques, d’amateurs ou de photoreporters qui ont, d’une manière ou d’une autre, dans leurs œuvres et leurs travaux, étudié, questionné, mis en scène le mécanisme complexe des émotions.

Par ailleurs, parallèlement à une activité cinématographique désormais régulière, deux cycles de cinéma viendront mettre à l’honneur les femmes cinéastes : un cycle consacré à l’œuvre documentaire de Marie Voignier, présentant à la fois ses propres films et des cartes blanches, et un second autour d’un certain nombre de cinéastes de la scène catalane contemporaine très peu montrée en France, manière aussi d’affirmer la dimension de prospective inhérente à la programmation du Jeu de Paume

MARTIN PARR GLOBAL WARNING
30 JANV. — 24 MAI 2026

JO RACTLIFFE EN CES LIEUX
30 JANV. — 24 MAI 2026

FRAGILE BEAUTY PHOTOGRAPHIES DE LA COLLECTION DE SIR ELTON JOHN ET DAVID FURNISH
12 JUIN — 27 SEPT. 2026

MADELEINE DE SINÉTY UNE VIE
12 JUIN — 27 SEPT. 2026

UNE HISTOIRE PHOTOGRAPHIQUE DES ÉMOTIONS
16 OCT. 2026 — 24 JANV. 2027

RÉTROSPECTIVE ET CARTE BLANCHE À MARIE VOIGNIER
AVRIL 2026

DIALOGUES CINÉMATOGRAPHIQUES ET AFFECTIFS (TITRE PROVISOIRE)
NOVEMBRE 2026

PRIX NIÉPCE – GENS D’IMAGES
19 JUIN – 15 NOV. 2026

LAILA HIDA – LE VOYAGE DU PHOENIX FRONTIÈRES MOUVANTES
19 JUIN – 15 NOV. 2026

STANLEY GREENE
4 DÉC. 2026 — 23 MAI 2027