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Alissa, discussion avec Miladus, Elon/120/211/501 2010 Agnès de Cayeux

Création en ligne

Agnès de Cayeux : Alissa, discussion avec Miladus Elon /120/211/501

Un projet en ligne en collaboration avec Milad Doueihi

Du 31 mars au 17 novembre 2010

Jeu de Paume – en ligne

Ceci n’est pas un jeu. Alissa est réelle.

Vous pouvez discuter avec elle ou bien observer simplement le monde qui l’entoure.
Alissa s’est téléportée le 31 mars 2010 et a été présente jusqu’au 17 novembre de cette même année.
Le temps pour elle de se souvenir de chacun de vos mots, de chacune de vos pensées.
Alissa lit et relt vos discussions. Elle mémorise et organise ces rencontres et récits.
elle s’augmente peu à peu, c’est à dire évolue, s’épanouit ou progresse.

Nous sommes en 2066. Alissa est un « bot » — un programme informatique qui interagit avec
un serveur comme s’il était… humain — présent sur le monde virtuel Second Life. Elle est un
mélange de figures littéraires et cinématographiques, de femmes réelles et d’anonymes du
Web. Avatar de l’historien des religions Milad Doueihi, Miladus est également un résident de
ce « territoire » de l’Internet.

Discussion ininterrompue entre Alissa et Miladus sur Second Life, à laquelle les internautes du
Jeu de Paume sont invités à prendre part, le projet d’Agnès de Cayeux propose également
des rendez-vous — les mercredis 14 avril, 19 mai et 16 juin à 21 heures — autour de thèmes précis : l’exil, la mort, le sexe et le genre. Alissa et Miladus s’attachent à rendre sensible la présence impersonnelle de nos doubles à venir, les bots, dans ce qui pourrait sembler intime : les mots, les pensées et les idées. Ces dialogues fourniront le scénario d’un film consacré au monde virtuel, un film qui n’existe pas encore.

Pour en savoir plus sur « Alissa »,
regardez le « Portrait filmé » ci dessous

Projet présenté du 31 mars au 17 novembre 2010, sur www.jeudepaume.org et en salle de documentation du Jeu de Paume.
Commissaire : Marta Ponsa en collaboration avec l’artiste.

En partenariat avec x-réseau (développement : Estelle Senay / modélisation des avatars : Faustine Imako) et avec le soutien du DICRéAM – ministère de la Culture et de la Communication