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Moddr_, The Web 2.0 Suicide Machine, 2009

Création en ligne

THE WEB 2.0 SUICIDE MACHINE - MODDR

Dans le cadre de "Identités précaires. Cycle Side Effects"

Du 10 mars 2011 au 20 juillet 2021

Jeu de Paume – en ligne

The Web 2.0 Suicide Machine de Moddr_ fait partie de l’exposition «Identités précaires Cycle Side Effects»  proposée par Christophe Bruno en collaboration avec Samuel Tronçon et Chrystelle Desbordes, pour l’espace virtuel du Jeu de Paume.

« Commit NOW! »
Suicide virtuel mode d’emploi : depuis 2009, le service Suicide Machine propose de s’échapper de la prison panoptique haute résolution formée par les réseaux sociaux du Web 2.0.
Tout le monde devrait avoir le droit de déconnecter.

Alors que les diverses plates-formes de réseau social évoluent à vitesse grand v dans leur tentative de rendre traçable, partageable et ouvert tout ce que l’on fait, les gens commencent à être inquiets quant à tout ce qui circule sur internet à leur sujet et quant au temps qu’ils passent à envoyer tous leurs « poke », « j’aime », etc.
La Web2.0 SuicideMachine vous promet une manière simple et chic de vous débarrasser de tous les réseaux sociaux en faisant disparaître automatiquement toutes les traces de votre passé social en ligne. Envie de disparaître de Facebook ou Twitter ? Vous pouvez maintenant vous extraire d’internet avec la Web2.0 SuicideMachine, un merveilleux service qui élimine votre présence digitale de ces réseaux sociaux qui engloutissent tout. Depuis son lancement le 19 décembre dernier, la Suicide Machine a contribué à plus de 5 800 morts virtuelles, rompu plus de 600 500 amitiés sur Facebook et retiré quelques 1 276 000 tweets de Twitter. Une fois que vous avez transmis vos codes de connexion et cliqué sur « Commettre », le programme va éliminer méthodiquement vos informations — tweets sur Twitter, contacts sur MySpace, amis sur Facebook, connexions sur LinkedIn — tout comme vous pourriez le faire manuellement. Il ne reste plus qu’un cybersquelette asséché : un profil sans données. Les utilisateurs semblent apprécier. Les témoignages vont de joyeux adieux (« Adieu, monde cruel ! ») à de bon-débarras ! (« Merci, microblogging. En fait, tu es parfaitement inutile. ») La Web2.0 SuicideMachine est si populaire que des centaines de personnes attendent leur tour pour mettre fin à leurs jours numériques.

Le moddr_

Le moddr_, créé à Rotterdam en 2007, est un medialab artistique en devenir. Dès ses débuts, le laboratoire acquiert une reconnaissance internationale pour ses projets novateurs qui proposent une approche subversive de la nouvelle culture médiatique et numérique ; leur Web2.0 Suicide Machine (2010), en particulier, connaît un succès mondial et d’importantes retombées médiatiques. Composé de Danja Vasiliev (Pays-Bas / Russie), Gordan Savicic (Pays-Bas / Autriche) et Walter Langelaar (Pays-Bas), le laboratoire a choisi le nom de « moddr_ », qui ressemble au mot hollandais modder, signifiant « boue », pour indiquer qu’une importante partie de son travail engage la modification et la recréation de technologies déjà existantes. Les membres du laboratoire partagent une même aversion pour cette tendance à étiqueter les médias contemporains comme « nouveaux » et considèrent qu’il relève de leur pratique artistique de formuler des perspectives critiques autour de cette question.
La production du moddr_lab consiste dans le développement de matériel informatique et de logiciels, mais prend également la forme de lectures et d’ateliers, d’expositions et de performances publiques, de projets artistiques individuels et collectifs ou de toutes les combinaisons possibles et imaginables de ces divers modes d’expression. Le laboratoire fait partie d’une plus grande structure collective, installée à Rotterdam, et appelée WORM – Dutch Institute for Avantgardistic Recreation (« Institut hollandais pour la recréation avant-gardiste »).
https://moddr.net/
https://moddr.net/moddr_/