Le Jeu de Paume durable

© Jeu de Paume / Nicolas Krief

Dans le contexte écologique actuel, le Jeu de Paume, en tant qu’acteur culturel, souhaite aujourd’hui concevoir et mettre en œuvre une politique de fonctionnement pérenne et propre à permettre la réduction de son impact environnemental, tant dans son fonctionnement quotidien que dans sa programmation artistique ou dans son modèle économique. Cette initiative, dictée par la volonté d’agir de manière concrète en faveur du développement durable, vise également à développer un rôle d’impulsion et d’information qui incombe aux organismes culturels.

Les principales mesures visent l’optimisation des performances énergétiques, l’éco-conception des activités et la promotion de la pensée verte au sein du Jeu de Paume. Le Jeu de Paume est également conscient des différents enjeux liés à sa production de gaz à effet de serre, raison pour laquelle des démarches relatives à la réalisation d’un bilan carbone sont entreprises pour l’année 2023. Celui-ci est réalisé par le cabinet d’audit Utopies. Les résultats seront communiqués début 2024.

Un engagement sur le long terme

Depuis 2016, le Jeu de Paume réutilise les éléments scénographiques comme les bancs et les vitrines mais limite et mutualise aussi les trajets des équipes internes et externes mobilisées pour une exposition et met en place la récupération des quelques éléments non récupérables par la Réserve des arts.

Les étapes de la démarche

Cimaises éco-responsables

Pour répondre aux impératifs de développement durable et grâce au soutien du ministère de la Culture, le Jeu de Paume lance un appel d’offre fin 2022 pour la construction de cimaises modulables, réutilisables et durables. Il s’associe pour cela à Kevin Lebouvier, scénographe de l’exposition Frank Horvat, missionné pour mutualiser les aménagements. 10 cimaises sont réalisées pour cette exposition, leur fabrication est réalisée à 2 km de leur lieu de destination.

Audit énergétique

Si la nature du bâtiment et l’activité du Jeu de Paume impliquent nécessairement une consommation importante d’énergie, due notamment au maintien obligatoire d’une température fixe dans les salles d’exposition, le centre souhaite toutefois œuvrer activement à l’optimisation de ses performances énergétiques via la mise en œuvre de plusieurs mesures concrètes telles que, par exemple, l’exécution des travaux prescrits à l’issue de l’audit énergétique réalisé par le cabinet H3C Energies durant l’été 2022 grâce au soutien du ministère de la Culture.